🎯 Burnout, neuroatypie, perte de sens : et si vous osiez (enfin) le projet professionnel qui vous tient à cœur ?
- Karine Bertin, Dirigeante du Groupe Evolut'In
- 9 mai
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 7 jours
Et si vous étiez exactement là où vous deviez être ? Non pas dans cette souffrance, ce brouillard mental ou cette fatigue chronique. Mais à l’orée d’un tournant.
Car ce mal-être que vous ressentez n’est peut-être pas une impasse. C’est peut-être un signal. Un appel à sortir du cadre, à vous reconnecter à ce qui a du sens pour vous.
Vous êtes neuroatypique, en épuisement professionnel, ou simplement en quête d’un alignement plus profond ? Cet article vous offre des clés concrètes pour envisager un projet professionnel à votre image.
📌 Sommaire
Pourquoi c’est si difficile d’oser un projet quand on est en burnout ou neuroatypique ?
Les 3 formes de burnout à connaître pour mieux se comprendre
Redonner du sens : le pouvoir du bilan de compétences personnalisé
Témoignages croisés : "J’ai osé changer, même en pleine tempête"
Les idées reçues sur la reconversion quand on est neuroatypique
Prêt(e) à explorer votre voie ? Voici les premiers pas concrets
🔹 1. Pourquoi c’est si difficile d’oser un projet quand on est en burnout ou neuroatypique ?
Quand on traverse un burnout, qu’on est en brownout ou en boreout, on est souvent vidé de toute énergie. Et quand, en plus, on fonctionne de manière atypique (hypersensible, HPI, TSA, TDAH…), on peut avoir l’impression que le monde professionnel n’est pas conçu pour nous.
🧱 Les principaux blocages rencontrés :
La fatigue mentale : chaque prise de décision coûte cher en énergie.
Le besoin de sécurité : changer fait peur, surtout si on a déjà été "cassé·e".
Le sentiment d’être trop "différent·e" pour réussir ailleurs.
Le doute chronique : "Et si je me trompais encore ? Et si je ne tenais pas le coup ?"
Ce n’est pas le manque de volonté qui freine : c’est le manque de repères adaptés à votre singularité. Le système standard n’a pas été pensé pour vous.
🔹 2. Ce que vous vivez n’est pas une faiblesse : c’est un signal
Quand un corps s’épuise, il envoie des messages.
Quand un esprit vif s’ennuie ou se cogne sans cesse aux murs de l’incompréhension, il sature.
🔥 Ces symptômes ne sont pas "dans votre tête" :
Incapacité à vous lever certains matins
Sensation de vide ou de déconnexion au travail
Perte d’intérêt pour tout ce qui vous motivait auparavant
Crises de larmes, colère, repli
Douleurs physiques (migraines, troubles digestifs…)
Plutôt que de les nier ou de vous en vouloir, si vous les écoutiez comme des indicateurs de réalignement ?
C’est souvent dans ces moments de rupture que naissent les décisions les plus structurantes.
🔹 3. Les 3 formes de burnout à connaître pour mieux se comprendre
🧠 Tous les burnouts ne se ressemblent pas. Et connaître votre type de souffrance vous aide à choisir la bonne approche de reconversion.
📌 1. Le burnout émotionnel
Très fréquent chez les hypersensibles, aidants, ou personnes en métiers relationnels.
Signes : empathie à fleur de peau, saturation émotionnelle, besoin de fuir les contacts.
📌 2. Le burnout cognitif
Typique chez les HPI ou profils avec surcharge mentale.
Signes : troubles de la concentration, fatigue mentale intense, perte de mémoire, surstimulation.
📌 3. Le burnout existentiel (ou brownout)
Lié à la perte de sens. On ne comprend plus pourquoi on fait ce qu’on fait.
Signes : ennui profond, cynisme, sentiment d’absurdité.
👉 Identifier votre forme de burnout aide à choisir un accompagnement sur-mesure. Un bilan adapté peut alors devenir un outil de reconstruction personnelle.
🔹 4. Redonner du sens : le pouvoir du bilan de compétences personnalisé
Un bilan de compétences conçu pour "entrer dans les cases" ne vous servira à rien.Ce qu’il vous faut, c’est un espace d’accueil de votre parcours atypique, de vos doutes et de vos élans.
🔍 Ce que permet un bilan personnalisé :
Prendre le temps de se poser, d’explorer sans pression.
Identifier vos zones d’excellence invisibles (ce que vous faites naturellement bien)
Clarifier vos besoins non négociables (autonomie, justice, variété…)
Décortiquer vos compétences transférables
Construire un projet professionnel réaliste et ressourçant
Le consultant vous aide à relier les points de votre histoire, à remettre en valeur ce que vous pensiez "inutile", et à nommer vos élans profonds.
🔹 5. Témoignages croisés : "J’ai osé changer, même en pleine tempête"
🎙 Émilie, 36 ans – TSA, burnout sévère
"J’étais en arrêt maladie. Je pensais que plus personne ne voudrait de moi. Grâce à un accompagnement bienveillant et sans pression, j’ai pu revisiter toute ma trajectoire. Aujourd’hui, je suis en formation pour devenir art-thérapeute. Ce n’est pas facile tous les jours, mais je suis enfin alignée."
🎙 Julien, 52 ans – HPI, brownout
"J’étais directeur, mais je ne trouvais plus aucun sens à mon travail. J’ai découvert que mon besoin de contribution était plus fort que mon besoin de sécurité. Je suis désormais consultant indépendant dans l’économie sociale. Je n’ai jamais été aussi libre."
👉 Ces parcours montrent qu’il n’est jamais trop tard, et qu’un accompagnement respectueux de vos besoins peut tout changer.
🔹 6. Les idées reçues sur la reconversion quand on est neuroatypique
❌ Mythe | ✅ Réalité |
"Je ne suis pas stable, je change tout le temps." | Vous êtes multi-potentiel·le. Il vous faut un cadre qui respecte votre besoin de variété. |
"Il faut être sûr·e de soi pour changer." | Non. Le doute fait partie du chemin. L’accompagnement vous aide à avancer même avec vos peurs. |
"Je suis trop vieux/vieille pour me reconvertir." | La majorité des reconversions se font entre 35 et 55 ans. Et après, c’est encore possible. |
"Changer, c’est repartir de zéro." | Faux. Vous partez avec un bagage unique, et vos expériences sont des forces à réinvestir autrement. |
🔹 7. Prêt·e à explorer votre voie ? Voici les premiers pas concrets
🛠 5 leviers pour initier une reconversion alignée :
Faites un auto-diagnostic : prenez 20 minutes pour faire le point sur votre situation et vos besoins.
Écrivez votre ligne de vie professionnelle : quels moments vous ont apporté de la joie, du flow ?
Écoutez les signaux corporels : quand vous parlez d’un projet, ressentez-vous de l’élan ou de la contraction ?
Parlez à un professionnel : un premier appel gratuit peut vous soulager immédiatement.
Créez un carnet de transitions : idées, envies, lectures, témoignages qui vous inspirent.
🔹 8. Foire aux questions (FAQ)
📌 Est-ce que je peux faire un bilan pendant un arrêt maladie ?
Oui, avec l’accord de votre médecin. Cela peut même faire partie de votre remise en mouvement.
📌 Est-ce que le bilan est pris en charge ?
Oui, il est éligible au CPF, OPCO, France travail.
📌 Est-ce que je dois avoir un projet précis pour démarrer ?
Non. Le bilan sert justement à explorer. Aucune idée n’est nécessaire au départ.
📌 Et si je suis "multi", est-ce que ça fonctionne ?
Justement. Le bilan vous aide à organiser vos idées, à prioriser, et à choisir un cadre évolutif.
💬 Conclusion
Changer de voie n’est pas une faiblesse. C’est un acte de lucidité et de courage.Vous n’avez pas besoin d’être "prêt·e". Vous avez juste besoin d’être accompagné·e avec respect, douceur et méthode.
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